J'ai commencé cette aventure en faisant de la décoration.

Très vite, j'ai voulu créer des bijoux pour les fêtes de fin d'année 2020...

Là aussi, j'ai tâtonné, j'ai testé sans savoir ce que cela aller donner.

Finalement, j'y suis arrivée.

Vous avez beaucoup apprécié cette nouvelle gamme de créations et je vous en remercie.

Aujourd'hui, au printemps 2023, je regarde en arrière, et je me rends compte que mes bijoux ont changé et évolué.

J'essaye de suivre la tendance, de vous proposer de nouvelles choses.

Je crois qu'il ne faut jamais rester sur ses acquis et qu'il faut se renouveler.

Il y a encore aujourd'hui quelques loupés, mais qui dit artisanat, dit fait main, et donc imperfections parfois.

Imperfections que vous ne voyez pas forcement, mais que moi je vois et qui me dérangent... Je reste toujours très critique sur mon travail. Je pense que c'est cela qui nous pousse à nous dépasser et à faire toujours mieux.

J'ai également créé une collection de bijoux : "Les Pimpantes".

Je laisse la résine et les fleurs séchées de côté pour travailler l'argile polymère et les empreintes de fleurs fraiches.

Ici aussi, il a fallut essayer, tester et stresser avant de savoir si cela allait vous plaire.

Cette collection évolue à chaque saison et se décline sous plusieurs formes.

Travailler les fleurs et les végétaux de façons différentes me plait tellement.

En parlant empreintes et argile, j'ai aussi développé une gamme d'argile, soit avec des fleurs séchées, soit avec des empreintes. 

Les Pimpilles ont vu le jour il y a deux ans maintenant. Elles aussi ont évolué et s'adaptent à vos demandes et vos envies.

J'aime beaucoup ce petit objet de décoration qui demande mine de rien pas mal de travail...

Comme j'adore les défis et la nouveauté, je me suis aussi lancé dans la confection de bougies fin 2021. 

J'ai dû me renseigner, acheter le matériel et essayer.

Au début, mes bougies étaient aux huiles essentielles que l'on trouve partout.

Puis j'ai voulu rester dans le local en utilisant des huiles essentielles distillées en Lozère.

Et aujourd'hui, je ne fais que des bougies au thé d'Aubrac afin de rester dans le plus naturel possible et dans le made in Aubrac.

Ces petites merveilles vous plaisent tellement.

Depuis quelques semaines, j'ai sorti une collection textile.

Cette envie me trottait dans la tête depuis plus d'un an. J'ai fait énooormément d'essais avant d'en arriver là.

Je n'étais jamais satisfaite du résultat. Mais à force de persévérance, je suis arrivée à quelque chose qui me plait et que je voulais.

J'ai également la chance de collaborer avec Isa en Aubrac, une couturière dont j'admire son travail et son univers. 

Lors de mes débuts, je rêvais de voir mes créations dans des boutiques... Je ne pensais pas que mon univers puisse se vendre comme cela.

Et puis fin 2020, un magasin m'a appelé pour savoir si je vendais mes bijoux et ma décoration.

Et c'est comme ça que l'aventure a débuté.

J'ai commencé par une boutique, puis deux, et me voila aujourd'hui avec une dizaine de points de vente un peu partout... 

Je remercie tous les commerçants qui me font confiance.

Et pour moi, la finalité de ce travail acharné reste de vous rencontrer sur les marchés et autres manifestations.

Si je fais cela, c'est pour vous voir, pour vous montrer en direct mes créations et voir vos réactions.

C'est grâce à vous que mon univers évolue au fil des saisons.

Vos retours, qu'ils soient bons ou mauvais me permettent d'avancer... 

Tous vos compliments me vont droit au cœur ! Mille fois merci...!!

Au fil des marchés et des saisons, j'ai découvert des artisans formidables qui ont tous de l'or dans leurs mains.

Nous aimons nous revoir, nous raconter nos aventures... 

Certains d'entre eux sont devenus de véritables amis. 

Je ne sais pas si c'est le cas partout, mais en tout cas, ici, je trouve que nous nous serrons les coudes, nous nous soutenons et je ne vois jamais de concurrence entre nous.

Exposer sur des marchés, c'est être dans des lieux uniques...

Autant dans de magnifiques villages, qu'au bord de l'eau ou en hauteur.

C'est aussi exposer dans des lieux insolites comme dans une chapelle.

C'est être sur les lieux à sept heures, comme à minuit...

C'est aussi regarder vingt fois la météo, en croisant les doigts pour que la pluie ne soit pas de la partie.

Nous n'aimons pas la pluie, mais nous n'aimons pas non plus le vent... Dans ces cas là, nous avons toujours peur que notre parasol ou notre stand s'envolent malgré le lestage.

Et là, il peut y avoir de la casse, beaucoup de casse.

Mais comme toujours, il faut s'adapter. Cela fait parti du métier.